Le Compte personnel de formation (CPF), nouveau dispositif de la formation professionnelle, est accessible aux demandeurs d’emploi. Pour en bénéficier, ils doivent remplir certaines conditions. Comment mobiliser son CPF ? Pour quelles formations ?
CPF et demandeurs d’emploi : quelle démarche ?
Les demandeurs d’emploi inscrits auprès du Pôle Emploi ont la possibilité de mobiliser leur Compte personnel de formation (CPF) afin de suivre une action de formation. L’accord de Pôle emploi n’est pas nécessaire si le titulaire dispose d’un crédit d’heures suffisant et si la formation est éligible au CPF.
Dans le cas contraire, le conseiller Pôle emploi est chargé d’approuver le projet de formation et mobiliser les financements existants auprès des OPACIF, régions, etc. A noter que les frais pédagogiques et les frais annexes (transport, repas, hébergement), peuvent être pris en charge par le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels).
Enfin, quelle que soit la situation, le conseiller Pôle emploi doit être informé de toute démarche au cours des entretiens.
>> Lettre de demande de CPF pour une formation (demandeurs d’emploi).
Comment fonctionne le CPF en période de chômage ?
Durant sa période de chômage, un demandeur d’emploi ne peut voir son compte incrémenté d’heures CPF. Toutefois, s’il cumule son indemnisation en complément de revenus d’une activité réduite, son compte sera alimenté du nombre d’heures travaillées sur l’année.
Le site moncompteformation.gouv.fr permet d’avoir accès, via l’espace personnel, au solde d’heures acquises et disponibles. On y retrouve également des informations concernant les formations éligibles ainsi que les abondements disponibles.
Les formations éligibles CPF pour les demandeurs d’emploi
La liste des formations éligibles CPF pour les demandeurs d’emploi dépend de la région dans laquelle il réside. Cette liste est disponible sur le site moncompteformation.gouv.fr. Une formation éligible est une action qui doit lui permettre :
- D’acquérir une qualification par le biais d’un diplôme, d’un certificat de qualification professionnelle, d’un titre professionnel ou d’une habilitation ;
- D’acquérir les connaissances de base via le Socle de connaissances et de compétences ;
- De bénéficier d’un accompagnement à la Validation des acquis de l’expérience (VAE).
